Après le décès d’un parent, vous entrez à nouveau dans sa maison et voyez cette photo accrochée dans le salon. En fouillant dans les tiroirs, vous trouvez les couverts en argent si chers à votre grand-père. Mieux encore, le grenier est rempli de trésors avec lesquels vous aimiez jouer lorsque vous étiez plus jeune. Il vous faut maintenant déterminer la valeur de tous ces bibelots, savoir si vous pouvez les vendre et, surtout, à quel prix. Avant de contacter un professionnel, effectuez vous-même les premières vérifications en suivant ces quelques conseils.
Conseil 1 : l’état des bibelots
La toute première étape consiste à vérifier l’état général de vos bibelots. Certains d’entre eux sont parfois irréparables et perdent donc toute leur valeur : c’est le cas des verres fêlés ou endommagés. Pour d’autres, comme les tableaux ou les sculptures, il est possible de les confier à un restaurateur professionnel. Vérifiez également qu’aucune pièce d’argenterie ne manque, qu’aucun vinyle n’est absent de sa pochette d’origine, qu’aucune tasse du beau service à thé trouvé dans une malle n’a disparu… Sinon, ces différents objets seront fortement dépréciés…
Conseil 2 : la rareté des objets
Trop d’objets sont oubliés dans les greniers et refont surface comme par magie lors d’un débarras. Pour chacun d’entre eux, il est important de le regarder sous un nouvel angle et de se demander ce qui le rend unique. Le moyen le plus efficace est de l’observer à la loupe, ce qui vous aidera à déterminer ses particularités : si vous pouvez voir des coups de pinceau sur ce vase en céramique au fond du grenier, il a été fabriqué et peint à la main, autrement dit, c’est une pièce unique. Sinon, il a probablement été fabriqué en grande série, avec un motif imprimé, et perd donc automatiquement de sa valeur.
Conseil 3 : leur âge
Si l’âge d’un bijou joue un rôle important, il n’est pas toujours un facteur déterminant dans la fixation de son prix. Si les meubles et les décorations du XXe siècle, de l’Art déco et des années 1970 sont actuellement en vogue, ce n’est pas le cas des produits médiévaux et antiques, qui sont beaucoup moins en vogue.
Conseil 4 : l’origine des objets
Déterminez également la provenance de ces bibelots. Pour ce faire, essayez de vous souvenir des anecdotes que votre grand-père aimait à vous raconter : cet harmonica, témoin de la Seconde Guerre mondiale, appartenant à un arrière-grand-père, ce vase asiatique transmis de génération en génération, pillé lors de la prise du Palais d’été de Pékin en 1860, ce tableau de maître récupéré par un ancêtre qui fréquentait les salons d’artistes parisiens, etc…, tout cela prendra une véritable dimension historique qui aidera à l’analyse et à l’appréciation de la pièce.
Conseil 5 : la valorisation des matériaux utilisés
Au cours de l’histoire, chaque matériau a eu sa propre dérivation, et il est parfois difficile de les distinguer.
Or ou métal doré ? Argent ou métal argenté ? Ces deux dérivés de métaux nobles ont des poinçons carrés.
Bronze ou royal ? La petite statuette trouvée au fond du grenier semble être faite de ce matériau ? Grattez un morceau de sa surface à un endroit peu visible : si elle apparaît jaune, il s’agit de bronze. En revanche, si le bibelot révèle une couleur blanc grisâtre, il s’agit de regula, également appelé « bronze du pauvre ».
Peinture originale ou reproduction ? La faible lumière doit révéler le relief des pigments, mais aussi le trait. Sinon, il s’agit d’une copie.
Verre ou cristal ? Le bruit
de ce dernier est très reconnaissable lorsqu’on le tapote.
Qui peut déterminer la valeur des bibelots ?
Pour connaître le prix réel de vos bibelots, il est préférable de faire appel à un expert :
Un antiquaire ou un brocanteur.
Un expert, spécialisé dans un domaine particulier comme les jouets, les sculptures, l’Art Déco, les affiches, etc.
Un commissaire-priseur, qui travaille dans une salle des ventes, proposant des bibelots et autres objets aux enchères publiques.
Ces trois professionnels sont capables de délivrer :
Un avis. Il n’a pas de valeur juridique, mais c’est une estimation précieuse de la mise à prix. La démarche se fait dans un magasin physique ou en ligne.
Un certificat d’expertise. Il recense l’état, la date de fabrication, l’histoire de l’objet, les matériaux qui le composent, la présence ou non d’une restauration, la qualité d’exécution et enfin, la valeur qu’on lui accorde. Attention, cela ne peut se faire qu’après la remise de vos bibelots à expertiser : la démarche ne peut se faire par Internet !
Il est tout à fait possible de confier la tâche de débarrasser la maison de votre grand-père à une entreprise spécialisée : si elle trouve des objets de valeur dans ses colifichets, elle va s’empresser de vous les faire expertiser. Si vous avez besoin de l’aide ne hésitez pas a contactez vide maison Bruxelles.